Angel'A
Passons rapidement sur le côté comique de la chose. Oui, au bout de deux jours passés en Allemagne, je ne trouve rien de mieux à faire que d’aller voir un film français en V.O. Film que l’oncle de mon ex m’avait conseillé en plus. Parce qu’il était « trop bien ». Argumentation basique que je vais tenter de développer ici…
AngelA est un film qui se singularise de différentes façons. La première (et elle a surpris Thomas), c’est qu’il est en noir et blanc. C’est étonnant de la part de Besson qui est plutôt le réalisateur de la couleur et de l’extravagance. Mais ça s’explique par son but même : créer une ambiance et surtout renforcer le côté mystérieux de son personnage principal.
Car le personnage éponyme du film est exceptionnel. L’actrice semble taillée pour le rôle ; sa taille imposante et sa maigreur en font un ange parfait. Elle est aussi éthérée et étrange que le demande le film. Elle a une façon de se mouvoir et de parler qui est au moins aussi magique que son regard est profond. Elle fait vraiment réagir le spectateur.
Jamel se surpasse lui aussi dans ce film. Lui qui d’habitude est plutôt le comique de service joue ici le rôle d’un homme blessé et touchant. La scène la plus émouvante du film restera pour moi celle où il se retrouve seul face à un miroir, seul face à son image qu’il doit apprendre à aimer.
Deux acteurs exceptionnels pour un film surprenant donc. Un film dont je ne vous ai même pas raconté l’intrigue d’ailleurs !
Ca m’a donné l’envie d’aller voir Indigènes… Peut-être qu’il passera ici ? En attendant, ça devrait être la vie de Bryan… Et oui : les Monti Python sont partout ! Allez, tous avec moi : « Always look on the bright side of life ! »