Zum füss
Nous voici donc arrivés, lentement mais sûrement (langsam aber sicher), au château de Louis II.
Il nous faut nous y rendre à pieds, moyen qui est ma foi non seulement le plus économique mais aussi le plus sûr (Comme dirait Lao Tse "Qui n'a pas confiance en ses pieds n'a aucune chance de parvenir à monter son meuble Ikéa").
La lutte avec l'attraction terrestre est pénible (en montagne figurez-vous que ça monte...) mais la vue vaut bien ce sacrifice:
Puis nous pénétrons enfin le château...
L'intérieur est ma foi aussi impressionnant que le laissait deviner l'enveloppe. L'entrée est un peu courte néanmoins (la fille qui ne fait pas du tout sa difficile): pour prendre des photos, c'est pas le top. Bref. Je vous en mets une quand même?
Vous aurez sans doute remarqué le petit cadre blanc présent sur cette photo.
Non, ça n'était pas là au départ.
Oui, je l'ai rajouté au montage.
Juste histoire de vous parler d'un étrange mélange... Celui du tourisme allié à l'organisation allemande. Ou l'eugénisme revisité en l'an 2006.
Ce château reçoit des milliers de visiteurs par an. Pour les gérer sans se prendre la tête, les exploitants de la dite bête ont mis en place un système ingénieux:
- vente des billets en amont. Sur le billet, un petit numéro et une heure.
- dans l'enceinte du château, présence de tourniquets dont l'ouverture n'est rendue possible que par l'introduction du susdit billet dans un petit lecteur. Sur les panneaux entourés en blancs sur la photo, on peut lire les numéros (comme chez le boucher de votre Intermarché préféré quoi...). Dès que le vôtre s'affiche, c'est bon!
- un nouveau groupe part toutes les cinq minutes. On lui distribue des guides de poche (enregistrements qui se déclenchent automatiquement) et il a 30 minutes pour faire la visite. Interdiction de prendre des photos ou de faire des fims (hyper respectée par votre Claire préférée...Mais c'est Hamtaro qui m'a forcé à le faire!)
Au final, une superbe machine touristique on ne peut mieux rodée! Impressionnant! Kitous aurait été content de voir un truc pareil! Une Ecofric au pays de la rentabilité, croyez-moi j'étais heureuse!
Bon sans rire je l'étais aussi et avant tout parce que les salles étaient magnifiques, de même que la vue que l'on pouvait avoir sur la vallée. Et puis m'imaginer vivre là... Douceur agréable d'un rêve irréalisable...
Music : Broken Boy Soldier, The Raconteurs
Mood: schlecht, schlecht.. Chiet... CHIET! Warum?
La montagne: der Berg / das Gebirge